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Chronique solidaire : Lucie Faivre

Lucie Faivre est audioprothésiste à Sarreguemines dans le département de la Moselle (57), depuis 2002.

1° Comment êtes-vous devenue mécène d’AuditionSolidarité ?
Dès le départ, j’ai eu confiance en ces filles ! Elles m’ont présenté ce projet, en décembre 2006, date où, je venais de m’installer. J’ai trouvé l’idée géniale, mon mari — qui y est aussi mon associé — et moi-même y avons tout de suite adhéré ! Je trouvais leurs actions merveilleuses, même si au départ elles ne pouvaient pas les réaliser en France. À force de travail acharné, elles y sont finalement parvenues, et je trouve ça d’autant plus altruiste de pouvoir s’occuper de patients en France comme à l’étranger.

2°Que vous apporte le mécénat dans votre vie de tous les jours ?
Nos petits problèmes n’en sont plus ! Notre vision du monde est totalement différente. Je savais déjà que les inégalités existaient, mais là, on touche réellement ces problèmes du doigt. On peut également exercer notre métier en toute liberté ! Je fais aussi du mécénat dans d’autres associations, et j’ai remarqué que parfois, les gens se demandent si vous attendez quelque chose en retour. Là-bas, vous venez, vous partez, les gens vous prennent comme vous êtes. Personne ne se demande ce que l’on va pouvoir avoir en retour, c’est purement et simplement désintéressé.

3°Quels souvenirs gardez-vous de votre action avec AuditionSolidarité ?
J’ai participé à la dernière mission au mois de novembre au Vietnam. C’était ma première expérience de la sorte. Jusque-là, je ne pouvais participer à une mission d’une telle ampleur ou simplement m’absenter, car je venais de m’installer. Et puis on m’a appelé au mois d’avril 2017 pour partir au Vietnam, mais il fallait donner une réponse immédiate ! C’était une expérience inoubliable, dont je ne me suis pas tout à fait remise… J’ai vu le travail qui avait été accompli en amont, depuis trois ans, et se dire qu’il y a un tel suivi est gratifiant.
Nous avons été chaleureusement accueillis dans une école tenue par des bonnes sœurs, et nous les avons formées à l’appareillage, la prise d’empreinte, et au fonctionnement des audiogrammes. Il y avait aussi des orthophonistes dans l’équipe, toute la chaîne de professionnels était représentée, ainsi qu’un ORL originaire du pays. Je suis venue avec du matériel et je suis repartie avec énormément d’amour. Finalement, j’ai reçu beaucoup plus que je n’ai donné !

4° AuditionSolidarité en un mot ?
Formidable.

Source: Audition infos

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