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Chronique solidaire: Ludivine Cornu

Ludivine Cornu est audioprothésiste D.E. depuis 2002, à Nogent-le-Rotrou et Chartres dans l’Eure-et-Loir (28).

1° Comment êtes-vous devenue mécène d’AuditionSolidarité ?

C’est une histoire de famille ! Ma mère est une audioprothésiste à la retraite, j’allais la voir travailler après l’école, c’est comme cela que j’ai découvert ce métier. Mon frère exerce la même fonction que nous, et c’est lui qui nous a parlé d’AuditionSolidarité. Mécène, il avait pris contact avec Carole Ercole et Odile Petit, avant de nous expliquer les démarches à suivre pour rejoindre l’association. Ce qui m’a plu, c’est de pouvoir recycler d’anciens appareils et les adapter sur des enfants défavorisés… Difficile de ne pas adhérer à un tel projet ! Aider des personnes à l’étranger était également quelque chose qui m’a motivé à devenir mécène, dès mon installation en 2007.

2° Que vous apporte le mécénat dans votre vie de tous les jours ?

Dans la vie de tous les jours, je ne saurais le dire… Disons que je sensibilise plus les malentendants au recyclage. Cela ne modifie pas mon quotidien, mais je rappelle aux gens, que nous avons la chance d’avoir en France, des appareils de hautes technologies, ce qui n’est pas le cas partout.

3° Quels souvenirs gardez-vous de vos actions avec AuditionSolidarité ?

J’ai participé à une mission au Maroc cette année, pour la première fois, car je n’avais pas pu partir du fait de mes grossesses. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, mais l’échange avec d’autres audioprothésistes et le plateau pluridisciplinaire mis en place étaient très intéressants. Dans mon laboratoire, je ne reçois finalement que très peu d’enfants, cette expérience m’a permis de travailleur avec eux. On voit beaucoup de surdités profondes qui mériteraient d’être prises en charge avec un implant, mais ces enfants n’ont pas cette chance-là. La priorité est de les faire entendre, et cela change immédiatement le visage d’un enfant… c’est magique !

Ce sont des journées intenses, qui ne sont pas des vacances. Je pense qu’il est important que chaque mécène puisse aller sur place… Ils pourront ainsi se rendre compte que les organisatrices sont des femmes dynamiques qui travaillent énormément et tout particulièrement à rendre les équipes sur place le plus autonome possible.

4° AuditionSolidarité en un mot ?

Transmettre.

Source: Audition infos

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